• 2011-12-15 123 pythons à Chelles !

    A Chelles, un homme détenait illégalement 123 pythons

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    Par Marie-Laure Desjardins Publié <time datetime="15-12-2011T12:22:00+02:00;" pubdate="">le 15/12/2011 à 12:22 </time> Réactions (3)

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    Selon la gendarmerie, il s'agit «d'un passionné qui s'est laissé emporter».

    A Chelles, lundi, un homme de 28 ans a été interpellé et placé en garde à vue après la découverte à son domicile de 123 pythons regius détenus illégalement. Une espèce protégée par la Convention de Washington et dont l'importation est soumise à un contrôle.

    Ce «petit» python originaire d'Afrique, qui mesure en moyenne 120 cm, compte parmi les nouveaux animaux de compagnie qui font un tabac depuis une bonne dizaine d'années. Le détenteur des animaux, qui ne disposait d'aucune autorisation préfectorale et d'aucun certificat de capacité, est en fait «un passionné qui s'est laissé emporter», explique un enquêteur de la gendarmerie.

    Alertée par un de ses membres, la Mutualité sociale agricole a d'abord fait son enquête avant de prévenir les gendarmes qui, en relation avec le comité opérationnel départemental antifraude, se sont chargés de l'affaire.

    Des adultes reproducteurs

    La perquisition au domicile du contrevenant a permis de répertorier 123 pythons regius (soit 98 serpents de plus que la limite autorisée), dont 80 adultes reproducteurs, des rats et des souris vivantes qui devaient servir de nourriture aux reptiles. Du matériel informatique et des factures ont également été saisies. Le tout avoisinant une valeur d'environ 40.000 euros.

    Si certains spécimens ont été mis en vente via Internet (entre 70 et 2000 euros pièce) et ont trouvé acquéreur en Ile-de-France, dans le Nord, en Belgique, ainsi que dans la région de Dijon, la majorité d'entre eux étant destinée à la reproduction.

    Des robes de couleurs rares

    L'homme, qui a reconnu les faits, cherchait éperdument à obtenir des robes de couleurs inédites. Rares donc chères. Il détenait plus de 400 bacs pour entreposer ses locataires. Laissé en liberté, il est convoqué le 13 janvier pour une audience au tribunal correctionnel de Meaux. Les pythons, qui n'ont pas tous vu le jour en France, ont été placés dans un endroit que la gendarmerie ne peut révéler. L'enquête se poursuit.

    Rappelons que l'an dernier, les douaniers ont saisi plus de 11.000 spécimens d'animaux vivants ou naturalisés. Signé en septembre, un protocle de coopération entre la Direction générale des douanes et l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) devrait permettre de mieux traquer les trafiquants d'animaux. Quelque 5 000 espèces figurent aujourd'hui sur la liste des animaux à protéger dressée par la Cites (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage menacées d'extinction).

     

     

    Article source : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/12/15/01016-20111215ARTFIG00376-a-chelles-un-homme-detenait-illegalement-123-pythons.php


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