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    Les serpents devront se méfier des supporters

    Les fans qui viendront assister à des matches de la Coupe du monde 2014 à Manaus croiseront des reptiles. Ce sont toutefois les serpents qui courent le plus de risques dans cette rencontre.


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    Le 14 juin, cette ville du nord accueillera un de ses quatre matchs du tournoi avec l'affiche Angleterre - Italie. Les tabloïds britanniques ont profité de ce rendez-vous pour prévenir les fans des multiples dangers qu'ils allaient affronter, des gangs criminels aux serpents venimeux. Le sélectionneur Roy Hodgson a récemment irrité la population locale en déclarant que Manaus était justement la ville que son équipe voulait éviter...

    Les supporters baroudeurs, qu'ils soient anglais, italiens, honduriens ou suisses, pourront toujours lire un guide qui énumère les 65 espèces de serpents locaux, élaboré par l'Institut national de recherches amazoniques (INPA). Le guide, publié en portugais et en anglais, tente de «démythifier la mauvaise image» que les gens peuvent avoir de ces reptiles.

    William Magnusson, un universitaire australien installé à Manaus depuis 34 ans, est l'un de ses rédacteurs, avec son épouse brésilienne Albertina Lima. A-t-il déjà été mordu ? «Une vipère bothrops m'a mordu une fois, je montrais à quelqu'un comment la prendre», se souvient le chercheur.

    En Australie, les serpents sont «généralement timides et fuyants», explique-t-il, mais au Brésil, beaucoup «attendent pour prendre leurs proies en embuscade, et il est donc plus probable de leur marcher dessus. La morsure de serpent est donc un plus grand problème en Amérique du Sud qu'en Australie».

    Albertina Lima avance cependant que les serpents, et donc Manaus, pâtissent d'une mauvaise presse imméritée. «Malheureusement, nous n'aurons pas d'exemplaires du guide en nombre suffisant» pour le remettre à tous les supporters à l'aéroport. «Mais ce serait intéressant de pouvoir le faire: les serpents sont des créatures incroyables».

    Faisant référence à la réputation des hooligans anglais, elle lance même: «Les hommes sont plus venimeux et dangereux. c'est d'eux qu'il faut se prémunir !»

    Rafael de Fraga, autre scientifique qui a contribué au guide, signale à l'AFP qu'il n'y a qu'une poignée de serpents venimeux à Manaus et dans ses alentours: «Nous avons cinq serpents corail, le maître de la brousse (le plus grand serpent venimeux d'Amérique latine, de plus de trois mètres, ndlr), et la vipère bothrops».

    «Vous pourrez trouver quelques specimens dans les secteurs urbains périphériques, principalement près des aires forestières où très peu de touristes s'aventurent, et certainement pas des supporters anglais», précise-t-il.

    «Le maître de la brousse peut tuer, mais c'est très rare à Manaus. Je n'en ai vu qu'un depuis huit ans que je suis ici. La vipère bothrops peut représenter une menace pour les visiteurs s'ils se promènent dans la jungle. Les serpents se camouflent très bien, et il faut donc porter des bottes en caoutchouc... et avoir un bon guide», souligne-t-il.

    Il exhorte aussi les touristes de ne pas leur faire de mal. «En tuer un est comme soulever un trophée, un symbole de machisme», estime-t-il.

    Le livre pratique affirme qu'au Brésil, «peu d'espèces sont suffisamment venimeuses pour occasionner des blessures sérieuses, et la majorité sont totalement inoffensives pour l'être humain».

    On recense 150 espèces de serpents dans la région amazonienne. Les supporters devront cependant faire attention s'ils observent un anaconda, qui mange jusqu'à des caïmans.

    Mais William Magnusson assène que les tabloïds britanniques se trompent quand ils suggèrent que la ville est un enfer infesté de serpents: «Il est possible d'être mordu par un serpent, mais c'est hautement improbable. On pourrait aussi en trouver un en plein centre de Londres !» Et l'universitaire australien considère son travail «beaucoup moins dangereux que d'aller à un match de foot».

    En somme, les serpents ne sont pas du tout ce qu'il y a de plus redoutable à Manaus, assurent William Magnusson, Rafael de Fraga et Chris Westwood, un blogueur britannique qui a vécu dans cette ville-hôte du Mondial pendant deux ans.

    «Je recommande aux gens de faire plus attention aux menaces réelles, comme les agressions, les accidents de la route, ou une éventuelle manifestation», avertit Rafael de Fraga.


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    Les caïmans cuvier s'installent dans la Grande Serre

     

    <figure> <figcaption>Le caïman nain de Cuvier © A. Chatras</figcaption> </figure>

     

     

    Mardi 20 mai - 20h. Après quelques péripéties administratives en douane, les deux caïmans nains de Cuvier (Paleosuchus palpebrosus) sont arrivés au Parc zoologique de Paris. Il s'agit d'un couple d'une quinzaine d'années, arrivé par avion depuis le terrarium de Vissenbjerg, au Danemark.

    Olivier Marquis et Fabrice Bernard capturent la femelle caïman © A. Chatras

    Olivier Marquis et Fabrice Bernard capturent la femelle caïman © A. Chatras

    Pour les transférer dans leur nouvel espace de vie, la manipulation n'a pas été de tout repos ! Olivier Marquis, curateur reptiles, amphibiens et invertébrés, et Fabrice Bernard, chef soigneur, ont d'abord du immobiliser et museler les caïmans avant de les porter jusqu'à leur terrarium, dans la Grande Serre. Observation faite, le gestionnaire de la collection reptiles semble ravi : "pour cette espèce, le risque en captivité c'est qu'ils soient un peu en surpoids, mais là ils ont une belle morphologie et une belle dentition ! C'est un couple qui se reproduit tous les ans donc j'ai bon espoir qu'on puisse avoir des oeufs rapidement".

    Le plus petit des caïmans

    Pour le moment, les caïmans nains partagent leur terrarium avec les piranhas. Les premiers instants de cohabitation se sont montrés un peu nerveux entre les deux espèces, mais cette colocation fortuite pourrait n'être que temporaire. "On va voir comment les choses évoluent mais il se pourrait que les piranhas aillent finalement tenir compagnie à l'anaconda vert" explique Olivier Marquis.

    Le Caïman nain de Cuvier (Paleosuchus palpebrosus) est le plus petit représentant de la famille des Alligatoridés. Le mâle mesure environ 1,70 m queue comprise, la femelle est un peu plus petite.

     

    Pour en savoir plus cliquez ici


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    Bailleul : la bourse aux reptiles en quatre grandes questions

    Publié le

    PAR MADELEINE BOURGOIS

    Quarante-deux exposants se sont déplacés à la salle des fêtes de Bailleul hier, pour la seconde bourse aux reptiles. L’occasion d’en apprendre davantage sur les serpents, grenouilles et autres tortues.


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    Une animalerie spécialisée dans la vente de reptiles ouvre dans la rue de Calais, à Saint-Omer

     

    Publié le

    DAVID MONNERY

    Une boutique pas comme les autres vient d’ouvrir ses portes dans le centre-ville. Ici, les boas ne se portent pas autour du cou et les pythons ne s’enfilent pas aux pieds, ils attendent preneur dans leurs vivariums !

     

     

     

     

     

     

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Seriez-vous capable, comme Théo Mabille, de porter un dragon d’eau sur votre épaule
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    C’est le pari de Théo Mabille, 20 ans, lancer sa propre boutique consacrée aux nouveaux animaux de compagnie, les NAC. Le magasin s’appelle Geck’eau, un jeu de mot en hommage au gecko (une sorte de lézard) et à l’élément dans lequel évoluent les poissons d’aquarium qu’il propose également à la vente.

    « J’ai toujours été passionné par les animaux depuis mon plus jeune âge, explique le vendeur. Comme mon père travaille dans une jardinerie à Hazebrouck où il y a un rayon animalerie, j’ai toujours vécu avec des animaux. »

    Non venimeux

    Après avoir décroché un bac pro technicien conseil vente en animalerie, Théo Mabille a travaillé pour l’animalerie de la zone des Frais-Fonds. « Mais j’ai toujours eu l’objectif d’ouvrir ma boutique spécialisée », poursuit l’habitant de Quiestède. Ce n’est pas qu’il n’aime pas les chats, les chiens et toutes les bêtes à poils et à plumes, bien au contraire. Mais son truc à lui, ce sont plus les reptiles et autres gracieux animaux à sang froid. Il en possède d’ailleurs cinq chez lui, dont ce fameux gecko.

    Plutôt rassurant : toutes les espèces vendues dans son enseigne sont non venimeuses. Les boas, pythons et autres serpents n’en demeurent pas moins impressionnants, tout comme les iguanes, caméléons et dragons d’eau qu’on a peu l’habitude de croiser sous nos latitudes. Dans un registre plus consensuel, Théo Mabille, propose également des grenouilles, des tortues, des poissons d’eau de mer, et même de simples poissons rouges. Sans doute le moyen le plus simple d’apprendre à bien s’occuper d’un animal de compagnie.

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    Combien ça coûte ?

    S’acheter un nouvel animal de compagnie, dans cette nouvelle boutique audomaroise, coûte de quelques euros seulement à cent cinquante euros pour une scinque à langue bleue (reptile d’un beau gabarit entre le lézard et le serpent). Mais ce budget double rapidement pour se doter de tout le matériel nécessaire. Prenons un gecko, par exemple, l’emblème du magasin. L’animal seul compte 49 €. Mais, selon Théo Mabille, il faudra rajouter environ 200 € « pour être très bien équipé », et offrir un cadre de vie adapté à ce petit lézard qui apprécie la chaleur et l’humidité propres à ses orgines tropicales. Il faudra ensuite penser à le nourrir : compter environ 2 € par semaine pour une boîte d’insectes (vivants, bien sûr).

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    Lien vers l'article : http://www.20minutes.fr/bordeaux/1380317-20140520-liste-rouge-recense-amphibiens-reptiles-danger-aquitaine

     

    Une liste rouge recense les amphibiens et reptiles menacés en Aquitaine

    <aside>La grenouille des Pyrénées fait partie des espèces d'amphibiens en danger en Aquitaine.

    La grenouille des Pyrénées fait partie des espèces d'amphibiens en danger en Aquitaine. Marie Barneix ( OAFS)

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    ENVIRONNEMENT – L'observatoire aquitain de la faune sauvage vient de dresser, avec l'aide de l'association Cistude Nature, une liste des amphibiens et reptiles de la région, classés selon leur risque d'extinction…

    Des listes rouges ont déjà été réalisées dans d’autres régions, sous l’impulsion de l’union internationale pour la conservation de la nature. La première à être lancée en Aquitaine porte sur les amphibiens et reptiles car l’association locale Cistude Nature avait réalisé, en amont, un atlas spécifique sur ces espèces. «Cela permettait d’avoir une idée assez robuste de la répartition sur le territoire», précise Marie Barneix, chef de projet à l’Observatoire aquitain de la faune sauvage (OAFS).

    Une espèce sur trois menacée

    L’étude a commencé en avril 2013 et les résultats ont été soumis à des experts régionaux et nationaux. Elle montre qu’une espèce sur trois d’amphibiens et reptiles pourrait disparaître prochainement du territoire. Parmi les espèces en danger, la grenouille des Pyrénées, la vipère de Seoane et le lézard ocellé. «Ce n’est pas une surprise au sens où le groupe des reptiles est en forte régression à l’échelle mondiale et européenne. Ils ont une faible mobilité et sont très sensibles aux changements climatiques, à la pollution», commente Marie Barneix. Au total, on trouve cinq espèces d’amphibiens menacées et trois peuvent basculer dans la catégorie menacée, si des mesures de protection ne sont pas mises en place. Côté reptiles, sept espèces sont menacées.

    Une nouvelle évaluation dans 5 à 10 ans

    «Cette publication va être un outil pour les différents gestionnaires au contact des espèces menacées et pour les institutions comme la direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement DREAL», explique la chef de projet. D’ici 5 à 10 ans, un nouvel état des lieux sera réalisé sur les espèces, pour mesurer leur évolution.

    La prochaine liste rouge pourrait porter sur les libellules puisque un plan d’action régional existe déjà sur cette espèce. Un état des lieux sur la présence d’espèces exotiques, comme la grenouille taureau est aussi envisagé.

    Elsa Provenzano




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