• Savannah - Incendie et suites...

     

     

    Article 1 : http://www.ladepeche.fr/article/2014/04/21/1867033-des-milliers-de-reptiles-morts.html

     

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    <time class="date" datetime="2014-04-21T03:46:11+02:00" itemprop="datePublished" pubdate="pubdate">Publié le 21/04/2014 à 03:46</time>, <time class="date" datetime="2014-04-21T07:24:33+02:00" itemprop="dateModified">Mis à jour le 21/04/2014 à 07:24</time>

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    38 pompiers de tout le département ont combattu l'incendie durant plusieurs heures.

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    20 000 à 30 000 nouveaux animaux de compagnie (NAC) ont péri dans l'incendie de l'entrepôt Savannah Reptiles Planet, dimanche, à Saint Sulpice- La-Pointe. Des milliers de reptiles morts de reptiles, boas et pythons ont également été réduits en cendres dans ce sinistre qui a ravagé les

    4000 m2 de cet établissement. Des iguanes, caméléons, lézards, lapins, souris, rats, salamandres, insectes, grillons il ne restait, à l'aube, aucun survivant. Seules 8 tortues, de 60 à 100 kilos, dont les carapaces ont été refroidies avec des lances à eau par les sapeurs pompiers, ont survécu au brasier. Un désastre évalué selon les premières estimations entre 4 à 5 millions d'euros. C'est à 2 h 30, dimanche, que l'incendie s'est déclaré. À l'arrivée des sapeurs pompiers, l'ensemble de la structure métallique était déjà la proie des flammes. «J'ai vu le feu de Montastruc, à plus de 20 kilomètres de là», expliquait un sapeur-pompier volontaire. 38 hommes ont combattu, sans relâche, l'incendie et hier soir encore, une épaisse fumée blanchâtre s'élevait dans le ciel. «Pour nous c'est peut-être la fin», a déclaré Romain Julian, le PDG de cette société créé en 1999.

    20 salariés, dont 6 apprentis seront ce matin sans emploi. «Je ne peux pas imaginer que ce soit un acte volontaire», précise-t-il. Les gendarmes et les techniciens de l'investigation criminelle étaient sur place. «Toutes les hypothèses sont ouvertes», indique un enquêteur. De l'entrepôt, il ne restait hier soir que des tôles calcinées et des poutres métalliques tordues par l'intense chaleur. Les sapeurs pompiers venus de tout le département, épuisés par une intervention de plus de 15 heures , regagnaient enfin leurs casernes, laissant derrière eux, un dérisoire amas de ferraille. Savannah reptiles planet est un acteur majeur sur le marché des nouveaux animaux de compagnie. Il fournit ainsi 600 magasins et animaleries en lézards, serpents, tortues et amphibiens en tous genres. Une polémique sur les conditions d'hébergement des animaux a fait le buzz sur internet à l'automne dernier. Une vidéo et des photos prises par un ancien salarié avaient circulé sur la toile, déclenchant la colère des défenseurs de la cause animale. Le dirigeant de Savannah Reptiles Planet avait dénoncé un grossier montage qui n'avait pour but que de nuire au devenir de sa société.

    Richard Bornia


    Article 2 : http://www.ladepeche.fr/article/2014/04/22/1868011-saint-sulpice-incendie-beaucoup-mysteres-savannah-reptiles.html

    Saint-Sulpice. Un incendie et beaucoup de mystères à Savannah Reptiles

     

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    <time class="date" datetime="2014-04-22T07:47:33+02:00" itemprop="datePublished" pubdate="pubdate">Publié le 22/04/2014 à 07:47</time>, <time class="date" datetime="2014-04-22T10:11:02+02:00" itemprop="dateModified">Mis à jour le 22/04/2014 à 10:11</time>

     

    <figure class="photo_article" id="container_photo" itemprop="primaryImageOfPage" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> Périmètre de sécurité aux abords de l'incendie./Photo DDM Richard Bornia <figcaption class="legende">

    Périmètre de sécurité aux abords de l'incendie./Photo DDM Richard Bornia

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    Dans la nuit de samedi à dimanche, plusieurs dizaines de milliers d'animaux ont péri dans l'incendie de l' entrepôt de Savannah Reptiles Planet. L'origine reste mystérieuse.

    «Depuis hier, je réfléchis à toutes les situations possibles. Ce dont je suis certaine, c'est qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond». Lucie Lieutard, 22 ans est apprentie chez Savannah Reptiles Planet depuis septembre 2012. Avec Anthony Melis, 19 ans, un autre apprenti, ils contemplaient hier matin, la carcasse de leur ancienne entreprise. «C'est bizarre. Il faut espérer que la police puisse trouver les explications de cet incendie». L'un et l'autre parlent des conditions de travail difficiles, mais ce lundi c'est la tristesse qui l'emporte : «ce sont des animaux que l'on soigne au quotidien qui ont disparu».

    Accidentel ou criminel ?

    Hier, les gendarmes avaient établi un périmètre de sécurité, interdisant tout accès, sauf aux sapeurs pompiers. Deux hommes de l'identification criminelle d'Albi étaient sur place dès dimanche. Ce lundi, rien n'a filtré des services de gendarmerie. Un laconique : «on n'exclut aucune hypothèse», servant d'unique élément de langage. Accidentel ou criminel ? La thèse de l'accident s'appuie sur les conditions de vie de ces nouveaux animaux de compagnie (NAC), dont beaucoup, notamment les serpents, tortues, iguanes, caméléons ont besoin d'une atmosphère chaude, pour certains même tropicale. «Il faut donc de la chaleur et de l'humidité. Des lampes infrarouges et des pulvérisateurs d'eau, ça ne fait pas forcément bon ménage», explique un salarié. La piste de l'acte volontaire est minutieusement explorée par les enquêteurs.

    Polémique sur Youtube

    Depuis plusieurs mois, une violente polémique fait le buzz sur internet. À l'origine, les déclarations d'un ancien responsable animalier de Savannah sur les conditions de vie des NAC dans l'entrepôt. Une vidéo et des photos sur des animaux morts prises de l'intérieur par des employés et postées sur Youtube ont provoqué un profond émoi chez les défenseurs de la cause animale. «La mortalité des animaux et les photos : certaines sont des mises en scènes, d'autres sont réelles. Mais peu importe. Ce sont les mêmes personnes sensées s'occuper des animaux qui ont pris ces photos», rétorque le PDG de Savannah sur le site «lapassiondesreptiles». La lecture de son forum est instructive : «nous avions un autre problème : le vol. Une partie des employés (environ 8 à 10 personnes) avait monté un réseau parallèle de vente (internet, bourses). Le trafic était organisé par des gens travaillant au magasinage et aux animaux, ce qui leur permettait de sortir quotidiennement toute sorte de marchandises, affirme Romain Julian, le gérant fondateur. D'autre part, durant l'été 2013, trois personnes encagoulées. qui avaient le code du rideau roulant et la clé de l'entreprise ont dérobé près de 45 000 € d'animaux.

    Beaucoup de pain sur la planche pour les gendarmes pour démêler le vrai du faux et établir les raisons exactes de cet effroyable incendie.


    «Des milliers d'animaux réduits en cendres, ça me soulève le cœur»

    Choquée et interloquée : il est 7 h 30, ce lundi de Pâques, cette employée de Savannah Reptiles Planet découvre un amas de ferraille fumant en lieu et place de son entreprise. «Je ne savais pas», murmure-t-elle. Des gendarmes, des pompiers autour d'elle, elle ne comprend pas. «Que s'est-il passé ? Je n'ai pas écouté les infos. C'est un choc». Elle rebrousse chemin, portable collé à l'oreille, pour avertir sa famille. Hier matin, impasse de la Gazanne, dans la zone industrielle des Terres Noires, à Saint Sulpice, le défilé des curieux est incessant. Placé sous la surveillance des gendarmes, les badauds ne peuvent pas s'approcher de cette imposante carcasse métallique de 4 000 m2, vestige fumant de l'entreprise Savannah. Les sapeurs pompiers, à pied d'œuvre depuis dimanche, 3 heures, continuent à combattre les flammes : «cette nuit, nous avons circonscrit plusieurs reprises d'incendie. Nous progressons petit à petit en performant la structure métallique», explique le lieutenant Guy Pélissou.

    Huit casernes à pied d'œuvre

    Une fumée blanchâtre et une forte odeur âcre envahissent et incommodent tout ce quartier situé à la périphérie du village. Le visage des hommes du feu est marqué par la fatigue. Des sapeurs-pompiers venus de huit casernes du département. Les hommes de la caserne de Saint Sulpice, tous volontaires, sont sur la brèche depuis plus de 24 heures. «Certains étaient en repos ce long week-end. Ce matin, ils se sont présentés spontanément», souligne Guy Pélissou. «C'est notre mission, c'est notre village, c'est normal d'être là», explique l'un d'eux. Le camion doté d'un bras élévateur de 33 mètres est reparti à Albi, mais le travail n'est pas fini. «Ce soir, certainement, la situation sera totalement sous contrôle», assure le lieutenant.

    Ecoeurement dans le quartier

    Sur le trottoir, dans un bac, des serpents calcinés attirent la convoitise d'un chat du quartier. Un sexagénaire le chasse avec son pied : «C'est une catastrophe. Ces milliers d'animaux réduits en cendres, ça me soulève le cœur» : ce sentiment d'écœurement était partagé par la grande majorité des centaines de personnes venues hier, de leurs yeux, constater l'étendue du désastre.


    Maud et Kévin, les premiers témoins racontent

    «Il était environ 2 h 30 ce dimanche, nous rentrions d'une soirée chez des amis. Nous roulions sur la RN 88, à hauteur de Montastruc (N.D.L.R. : à environ 20 kilomètres du sinistre), nous avons vu des flammes s'élever dans le ciel du côté de Saint Sulpice. J'ai téléphoné aux pompiers et nous nous sommes rendus jusque sur les lieux de l'incendie» . Hier, à midi, nous avons recueilli le témoignage de Maude Levêque, 17 ans et de Kevin Pech, 20 ans, les deux premiers témoins de l'incendie de Savannah Reptiles Planet qui a réduit en cendres près de 30 000 nouveaux animaux de compagnie : pythons, lézards, caméléons, salamandres, rats, souris, lapins et tortues. «Quand nous sommes arrivés, les secours n'étaient pas encore sur place. Il y avait trois personnes dans l'impasse. Kévin a voulu s'approcher d'eux. Je n'ai pas voulu. Les flammes sortaient le long de la façade. Une vision dantesque. Il y avait un bruit infernal et j'ai eu peur que ça me pète à la gueule, alors nous sommes repartis». Pompiers et gendarmes étaient sur les lieux quelques minutes plus tard, face à un brasier de plus de 15 mètres de haut.

    Richard Bornia


     

    Article 3 : http://www.ladepeche.fr/article/2014/04/23/1868707-bastide-serou-14-tortues-rescapees-incendie-savannah-recueillies-ferme-reptiles.html

    La Bastide-de-Sérou. 14 tortues rescapées de l'incendie de Savannah et recueillies à la Ferme des Reptiles

     

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    <time class="date" datetime="2014-04-23T07:32:46+02:00" itemprop="datePublished" pubdate="pubdate">Publié le 23/04/2014 à 07:32</time>

     

    Incendie de Saint-Sulpice-la-Pointe

     

     

    <figure class="photo_article" id="container_photo" itemprop="primaryImageOfPage" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> Pierre Banzept avec ses pensionnaires à la carapace noircie par l'incendie. /Photo DDM, F.D. <figcaption class="legende">

    Pierre Banzept avec ses pensionnaires à la carapace noircie par l'incendie. /Photo DDM, F.D.

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    14 tortues géantes rescapées de l'incendie de Saint-Sulpice-la-Pointe ont été recueillies à la Ferme des reptiles de Pierre Banzept, à La Bastide-de-Sérou. Elles sont manifestement en bonne santé et récupèrent doucement du choc.

    Ils étaient près de 30 000 animaux, ils ne sont plus que 14. De l'incendie qui a ravagé l'entrepôt Savannah Reptiles Planet, dimanche, à Saint Sulpice- La-Pointe, dans le Tarn, et tué des milliers de serpents, iguanes, lézards et autres reptiles, seules quatorze tortues géantes ont survécu. Et elles sont désormais à l'abri, à la Ferme des reptiles de La Bastide-de-Sérou qui les a recueillies le jour même. «À la demande de Romain Julian, le PDG de Savannah, je suis venu en catastrophe les récupérer, explique Pierre Banzept, directeur de la Ferme. Sur place, c'était un désastre, des milliers et des milliers d'animaux morts, tous avaient succombé au feu… D'après les pompiers, la carapace des tortues géantes était aussi en train de fumer lorsqu'ils les ont découvertes.»

    Sur les 14 tortues, huit mâles ont réellement été victimes de l'incendie puisqu'ils se trouvaient à l'intérieur du bâtiment. Les 7 autres femelles ont été épargnées, elles se trouvaient dans une serre à côté. «Mais toutes ont souffert du froid par la suite dans la serre de sauvetage où elles ont été tenues avant mon arrivée, confie Pierre Banzept. Sans électricité, sans gaz, il n'y avait pas de chauffage ! Elles étaient tellement engourdies par le froid qu'on a eu du mal à les récupérer et à les hisser dans mon véhicule. De retour à Brouzenac, ma famille m'a aidé à les extirper, à réaménager en urgence les anciens locaux de la Ferme en «dispensaire» et à installer des ampoules pour réchauffer les nouvelles pensionnaires.»

    «Aujourd'hui, elles se portent bien»

    Le lendemain, lundi, Pierre Banzept s'est attelé à nettoyer les tortues, dont les carapaces étaient complètement noircies par les fumées. «Il y a quelques lésions externes mais il n'y a pas grand-chose à faire, explique-t-il. La carapace se reconstituera toute seule. Au niveau pulmonaire, on a peu de craintes, car les reptiles ont la particularité de respirer très peu et de pouvoir rester longtemps en apnée. Et ces tortues étaient très près du sol. Du coup, elles ont respiré beaucoup moins de gaz que celles qui étaient en hauteur et que tous les autres animaux qui ont dû mourir asphyxiés avant même d'être brûlés. Aujourd'hui, les 14 tortues se portent bien. Lundi, elles sont sorties au soleil, elles ont brouté de l'herbe. Elles ont fait leur vie !»

    Maintenant, ces tortues rescapées devraient rester à la Ferme des reptiles jusqu'à nouvel ordre. «J'attends des nouvelles de Romain Julian, ajoute Pierre Banzept. A long terme, on ne pourra pas garder une si grande quantité de tortues géantes, mais pour le moment, elles peuvent rester tout l'été sans problème, on a l'espace qu'il faut.»

    Françoise Demai et Caroline Muller

     


     

    Article 4 :http://www.ladepeche.fr/article/2014/04/24/1869480-saint-sulpice-je-vais-reconstruire-savannah.html

    Incendie à Saint-Sulpice. «Je vais reconstruire Savannah Reptiles»

     

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    <time class="date" datetime="2014-04-24T03:52:31+02:00" itemprop="datePublished" pubdate="pubdate">Publié le 24/04/2014 à 03:52</time>, <time class="date" datetime="2014-04-24T07:43:46+02:00" itemprop="dateModified">Mis à jour le 24/04/2014 à 07:43</time>

     

    <figure class="photo_article" id="container_photo" itemprop="primaryImageOfPage" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> Romain Julian : «Les 15 salariés seront payés à la fin du mois, je m'y engage»./Photo DDM, R.B <figcaption class="legende">

    Romain Julian : «Les 15 salariés seront payés à la fin du mois, je m'y engage»./Photo DDM, R.B

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    Dans la nuit de samedi à dimanche, 30 000 animaux ont été tués dans l'incendie de Savannah Reptiles Planet à Saint-Sulpice. Son P.-D.G. «ne veut pas baisser les bras».

    Romain Julian est le PDG de Savannah Reptiles Planet. Ce week-end, son entreprise a totalement disparu dans un incendie, ZI des Terres Noires, à Saint- Sulpice. Acteur majeur sur le marché des nouveaux animaux de compagnie (NAC), sa société livrait en pythons, tortues, iguanes et autres bêtes exotiques près de 600 animaleries en France.

    Dans quel état d'esprit êtes-vous ?

    Il n'est pas question de baisser les bras. Prioritairement, les 15 salariés seront payés à la fin du mois, je m'y engage. Ensuite, ma volonté est de reconstruire au même endroit, la même chose.

    Dans quel délai ?

    Aujourd'hui, il m'est impossible d'avancer des dates. Je ne maîtrise pas de nombreux paramètres : la volonté de la compagnie d'assurance de sauver l'entreprise, les questions d'agrément relatif à un nouveau bâtiment, l'avancée de l'enquête, la réactivité de l'administration pour l'obtention d'un nouveau permis de construire.

    Dans l'attente d'une reconstruction, comment allez-vous poursuivre l'activité ?

    Servifer, une société voisine a mis généreusement un local de 40 m2 à notre disposition. Nous redémarrerons sur internet, dans le mois à venir, nos ventes de matériel spécifique aux NAC. Si les assurances nous suivent, nous louerons un espace que nous équiperons pour recevoir les animaux. Dominique Rondi-Sarrat, le maire de Saint-Sulpice, m'a reçu lundi pendant 2 heures pour m'assurer que la ville jouerait un rôle de facilitateur. Cette entrevue a été un signe encourageant et d'un important réconfort.

    Croyez-vous à un acte criminel ?

    Je n'ai reçu ni chantage, ni menace. La polémique créée sur les conditions de vie des animaux par un ancien employé, est maintenant de l'histoire ancienne.

    Combien d'animaux ont péri dans l'incendie ?

    Il est très difficile d'annoncer un chiffre précis. Certaines espèces ne dépassent pas 2 à 3 centimètres et nous ne les comptabilisons tous les matins.

    30 000animaux peuvent décemment vivre dans un espace de 4 000 m2 ?

    90 % des animaux sont petits, voire très petits. Nous avions encore beaucoup d'espace suite en a notre agrandissement en 2011-2012.

    Propos recueillis par Richard Bornia

     

     


     

    Article 5 : http://www.ladepeche.fr/article/2014/05/23/1886715-soupcons-de-maltraitance-sur-animaux.html

    Saint-Sulpice. Soupçons de maltraitance sur animaux à Savannah Reptiles

     

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    <time class="date" datetime="2014-05-23T03:52:45+02:00" itemprop="datePublished" pubdate="pubdate">Publié le 23/05/2014 à 03:52</time>, <time class="date" datetime="2014-05-23T07:52:47+02:00" itemprop="dateModified">Mis à jour le 23/05/2014 à 07:52</time>

     

    Société Savannah Reptiles Planet

     

     

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    L'entreprise a été détruite par un incendie en avril./ Photo DDM,R. Bornia.

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    Dans la nuit du dimanche 20 avril, à Saint-Sulpice, un incendie ravageait entièrement les 4 000 m2 de l'entreprise Savannah Reptiles Planet, spécialisée dans les nouveaux animaux de compagnie (NAC). 20 à 30000 reptiles, batraciens, souris ou lapins périssaient dans le sinistre. Une enquête de gendarmerie est toujours en cours pour définir les causes de l'incendie dont a été victime l'établissement de Romain Julian. Mais ce fait divers se double d'une autre affaire pour laquelle le pdg de la société avait été entendu quelques jours plus tôt par les gendarmes. Une affaire qui l'amènera dans quelques mois à la barre du tribunal correctionnel de Castres. Romain Julian est poursuivi pour des faits supposés de mauvais traitements sur animaux, de manques de nourritures et d'abreuvement, de défaut dans la gestion des registres concernant les animaux protégés par la convention de Washington...

    Dénonciation sur internet

    Des éléments relevés notamment par les services vétérinaires dans le cadre de l'enquête diligentée par la gendarmerie. À l'origine, la dénonciation par un ancien salarié sur un forum internet, des conditions de travail dans l'entreprise. La plainte en diffamation du pdg a été classée sans suite par le parquet. Selon des sources proches de l'enquête, la brigade de recherche de la compagnie de Gaillac a auditionné d'autres salariés passés par l'établissement qui ont confirmé ses dires et les éléments recueillis lors des contrôles. Il est question par exemple de manque d'éclairage UV ou de jets de cadavres d'animaux dans les containers classiques de poubelles sans faire appel à l'équarrissage. Le taux de mortalité très élevé selon l'enquête aurait également joué en défaveur de Romain Julian.

    «Rien à se reprocher»

    Ce dernier estime que cette affaire «a été montée de toutes pièces. Il y a une méconnaissance totale du métier d'animalier de la part de l'administration». Il a reçu le soutien du Synapses (1), le syndicat des animaliers. «Plusieurs éleveurs sont confrontés à ce genre de difficultés, indique Luc Ladonne, l'un de ces responsables. On dit mauvais traitement parce qu'il n'y a pas d'eau et de nourriture en permanence devant les animaux mais cela ne veut pas dire qu'ils ne sont pas nourris et abreuvés. J'ai visité l'établissement concerné en janvier, on ne peut rien reprocher à Romain. Il y a une instrumentalisation par les associations de protection des animaux dans ces dossiers avec un problème de compréhension de la réglementation».

    La Fondation «30 millions d'Amis» est loin de partager ce sentiment. Elle a suivi l'affaire et a décidé de se porter partie civile.

    Sans attendre les résultats de l'autre enquête sur la raison de l'incendie, Romain Julian a décidé de redémarrer son entreprise. Il a trouvé un local (l'ancien bâtiment de la SNP) à Couffouleux. Mais il ne permet pas de réaliser l'accueil d'animaux. «Je suis aussi fabriquant de matériel pour les NAC. D'ici un mois ou plus je recommencerai la commercialisation uniquement dans ce domaine.»

    (1) : Syndicat national des activités liées aux animaux domestiques et non domestiques..

    Patrick Guerrier

     



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